Mémoire...

Je me suis rendu en fin d'après-midi à Pey Berland, pour la petite fête organisée par la municipalité afin de célébrer le classement de Bordeaux.
UNESCO inscrit en lettres de gazon en plaques sur la place, un petit orchestre dans la cour de la mairie et un petit buffet. Tout petit, le buffet ! Arrivé vers 17h10, j'ai raté Alain Juppé et il n'y avait plus rien à manger ni à boire ! De toute façon, les bordelais n'ont jamais été associés à ce projet... Premiers arrivés, premiers servis est aussi inscrit au patrimoine de la ville...

Mais cela reste un évènement fédérateur, d'ailleurs... soudain, dans la cour, quelqu'un me retourne par l'épaule et je me retrouve dans les bras de Melle Chouette, une résidente de mon ancien foyer. Abasourdi, je regarde autour de moi, et c'est mon ancienne collègue Sultana qui les accompagne, avec une remplaçante officiant à la Marée... Elle venait d'ailleurs juste de lui raconter une épopée en tramway où nous avions laissé partir sept de nos résidents seuls dans le tram, m'obligeant à un sprint fulgurant jusqu'à l'arrêt suivant.
M. Souris m'a couvert de bisous, M. Frère se frottait les mains en s'exclamant "M. Oliv' !", Mlle Puzzle, Mlle Landes et Mlle Rouge m'ont raconté le journal, M. Général m'a dit que des hommes comme moi, on en avait besoin, au foyer BIP...! Il y avait aussi M. Bobrun et M. Ebahi, et Mlle Volontaire impressionnée de me voir à l'extérieur du foyer.
Une vraie joie que de les revoir tous, et de recevoir leurs marques d'affection et leurs marques d'intérêt. Sultana, elle, en a retenu ses larmes...
Cela vient en bonus de la plage hier avec Grande Fille et Océane, et cet après-midi j'ai aussi tchaté un petit moment avec Petite Fleur, sans oublier le mail reçu il y a quelques jours de Coeur Courage...

Si je dois m'en aller, que vive ma mémoire...

Comments

[PaysageMan]

merci beaucoup, brigetoun, de ta visite, de ton verdict... et de ton blog !

Oliv'

[brigetoun]

j'essaie pour la troisième fois :
vive les trous : j'attends un four qui arrivera peut-être à sept heures de soir et je n'attends pas le discours de Fillon, un suspens de tout, dans lequel j'ai retrouvé le chemin perdu de ton pays. Un peu beaucoup honte. Je n'avais même pas fait attention à ton taggage.
Je viens de te lire depuis le début de mars. J'ai fait de belles ballades, trouvé que ta philosophie prenait de la consistence, et surtout suivi avec un intérêt très très sincère ce qu'il advenait de ton toi au travail.
Vous grandissez bien, Monsieur, verdict de la vieille dame.