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Le Pays d'Olivier, l'Arbre et le Net
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18 mai 2007

Olivier, Olivier...!

Le temps passe vite quand on travaille... Déjà finis mes remplacements au CAT et l'UH... Mais c'est pour un autre remplacement dans un autre CAT, un peu plus près de chez moi, dès lundi et pour la semaine complète.

Comme ça, j'ai eu le temps de faire un petit bilan de mon premier passage dans le CAT que j'ai quitté mercredi soir, et où je reviendrai certainement. Avec assez de réflexion et de résumé pour écrire sans trop diffamer...

Le plus instructif pour moi aura été l'atelier de sous-traitance où j'ai oeuvré: je ne me serais jamais imaginé dans un travail où il faut en permanence clouer, marteler, scier, assembler, porter, etc, et pourtant je m'en suis tiré comme un chef, sans trop de dégâts aux mains ni au dos. J'ai ainsi participé à la fabrication des "ambulances" pour l'ostréïculture et à la réparation de dizaines de palettes de transport.

Chef, c'est ainsi que m'ont appelé deux ou trois des travailleurs handicapés dont j'avais la responsabilité (et celle de leur production). Pour un autre, ce fut Monsieur. Et bien-sûr, pour tous, Olivier... parmi les autres Olivier du personnel encadrant -j'y reviendrai plus loin. J'ai pu approfondir une dizaine de relations parmi les 99 travailleurs handicapés qu'accueille le CAT. Ceux-là m'ont clairement dit que je leur manquerai (mes collègues ont été pas mal critiqués à mes oreilles), l'un d'eux voulait même m'attacher pour ne pas que je m'en aille. Une autre m'a dit qu'elle était contente de m'avoir rencontré, et m'a remercié de la bonne humeur que je leur ai apporté tout en travaillant.

La secrétaire m'a dit aussi que tout le monde avait entendu les "Bonjour Olivier !" et "Au revoir Olivier!" joyeux lancés sur mon passage à l'embauche et la débauche, et que c'était un sacré point positif !

Le responsable technique m'a dit, lui, qu'il n'hésiterait pas à refaire appel à moi, et m'a recommandé pour un autre remplacement dès qu'il en a eu connaissance: je commence lundi une nouvelle semaine dans un autre CAT, un peu plus près de chez moi.

Je ne m'étale pas beaucoup plus sur celui que je quitte: je n'ai pas fréquenté assez longtemps le fonctionnement et les personnes pour émettre des avis détaillés méritant d'être écrits. J'ai des critiques, mais toutes les découvertes m'ont plu.

Un mot de mes collègues homonymes en prénom: le chauffeur, qui gagnerait à s'éloigner de son gros con de collègue Front National, et un autre remplaçant, au secteur Espaces Verts avec un nom qui correspond aussi. Cet Olivier a à peu près mon âge, est iséro-drômois d'origine, a le même diplôme que moi et est arrivé à Bordeaux il y à environ un an pour rejoindre son ami ou son amie, je ne sais pas, mais je pencherai pour le i ! J'espère que l'on se recroisera, même si nous sommes concurrents pour un éventuel CDI de remplaçant. Mais lui se cantonne aux espaces verts...quand j'ai fait démonstration de ma polyvalence.

Je n'allais pas non plus terminer sans parler de Mirabelle, la femme qui m'a embauché à l'origine.

Car, bien-sûr, j'ai profité de ces six jours pour faire "scandale". Dès le premier jour, d'ailleurs. Lassé, en fin de journée, de retenir ma langue à la question "et t'as une copine ?", j'ai fini par lâcher, à l'une des moins handicapées, que je vivais avec un homme. Elle s'est chargée pour moi de colporter la chose à moyenne échelle, de sorte que de fil en aiguille tout le monde devait être au courant à la fin de mon remplacement. Personne, à par elle, ne semble s'en être offusqué, ni ne m'a questionné ouvertement, sauf la dernière collègue croisée le dernier jour, remplaçante également.

Sans doute grâce à l'action de Mirabelle qui m'a convoqué dès le lendemain, officiellement pour me gronder, officieusement pour me mettre en garde: j'ai affaire à des familles très catholiques, auprès desquelles même le divorce passe encore fort mal...

Elle m'a rappelé aussi que je n'avais pas à répondre à ces questions, d'ordre privé. Cependant, je sais que j'ai tout son soutien dans l'acte: nous sommes d'accord que l'homosexualité est quelquechose dont il faut parler, qu'il faut expliquer comme n'importe quelle autre sexualité d'ordre amoureux. Son meilleur ami est homo, elle sait de quoi elle parle... J'en profite pour vous rappeler qu'hier, c'était la journée mondiale de lutte contre l'homophobie...

Voilà, voilà. J'espère que je retournerai dans ce CAT et sur l'unité d'hébergement, approfondir certaines connaissances. Mais prêt pour découvrir le nouveau lundi !

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Commentaires
P
Je n'en rate pas ... une !<br /> <br /> Oliv'
J
en plein dans le mille quoi! dans les visées d'une mire - à -belles (genre le mec qui en rate pas une quoi !)
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