le Coeur du Voilier
Ecrire mon blog n'éteint nullement mes envies de me lancer dans des nouvelles plus simples que celles que j'ai déjà produites. J'accumule certaines idées qui me tiennent à coeur dans mes neurones, et quelques brouillons dans l'ordinateur. Il me manque la décision de m'y mettre: rêver à ce que je pourrais faire ne me déçoit jamais...
Et, en cette période troublée de doutes en mon esprit, ce sont des vers de poésie qui me viennent. La musicalité rythmée des mots sur leurs sens qui se fondent et se perdent représente bien mon inaccesible... Je ne pense pas être parti pour un petit recueil, ce brouillon de refrain se chantera dans la tête de IEO...
C'est une métaphore de la succession des sentiments, des décisions et des instants d'une vie qui s'écoule avec la rivière Dordogne, inspirée de moments personnels tout au long des paysages qu'elle draine et ceux où elle meurt... Un prolongement de Grésivaudan, sous les mots se cachent d'autres références...
Inutile de vous dire que je ne suis pas satisfait de ce texte: je le reprendrai si je lui écris des couplets.
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Coeur d'Eau
Dieu de mes terres et des vallées qui sont mes soeurs
Géographeur des eaux qui circulent en mon coeur
Je coule un sceau qui dore, de nappes en profondeur
Des pics au milieu de rondes cimes vertes
Jaillit le fluide puissant, gorges ouvertes
Et lent le temps d'éroder, lent qui sécrète
Cogne aux orgues basaltiques, note en prémisse
Prémices physiques d'escalier d'artifices
Débit nature barré d'énergie par tes fils
Irrigue de limon ton fond roulé de pierres
Cours sans perte: particules, semence d'estuaire
Océan, par Gibraltar, pénètre la Mer
Olivier Keller, mars 2007