Sous-Bois d'Automne

Dimanche dernier, pour que nous puissions passer un peu de temps ensemble malgré mes horaires de weekend, et pour profiter de la douceur des premiers jours de l'automne, Seb est venu me rejoindre à Gujan après ma matinée de travail. Comme j'étais en retard, il m'a fait la surprise de venir jusqu'au bâtiment, croisant ainsi certains résidents et certains de mes collègues...

Puis je l'ai conduit à travers Le Teich, sur les petites routes et circuits secondaires que j'ai découvert récemment. A deux pas du Bassin, s'étendent de très jolis petits bois de chênes. J'ai décidé d'une première halte, pour partir à la recherche de cèpes. Nous nous sommes d'abord engagés sur un sentier pédestre sur quelques centaines de mètres, avant de nous aventurer dans le sous-bois.
Malgré un quadrillage méthodique, nous n'avons trouvé qu'un tout petit cèpe, que nous avons décidé de laisser pousser. C'est vrai que ces bois étant proches des habitations, ils doivent être fouillés quotidiennement. J'avais compté sur un coup de chance...
Mais à défaut de régaler nos papilles le soir, nous avons offert à nos sens d'autres découvertes. Les sous-bois fourmillent de vie, et notamment beaucoup d'autres champignons ! Parmi les bruyères, les feuilles mortes ou les mousses, quelques clichés de Seb.

Mais nous n'avons pas abandonné si vite ! Nous avons rejoint les environs de Mios, par une petite route passant par le hameau de Balanos, et bordée elle aussi de bois de chênes. Faisant fi des pannonceaux de propriété privée, nous nous enfonçons une nouvelle fois dans le sous-bois. Celui-ci est moins fréquenté, comme nous l'indique la végétation au sol. C'est donc plein d'espoir que nous cherchons les cèpes. Hélas, au bout de deux heures, rien de rien ! En regardant le journal de 13 heures de France 2 mardi, j'apprendrai qu'en raison de l'été pluvieux, la saison a débutée en mai et se trouve presque terminée. En revanche, beaucoup plus d'espèces qu'à l'accoutumée.

Un peu frustrés, nous avons choisi de terminer l'après-midi par du repos au lac de Sanguinet. Une nouvelle marche, sous les pins cette fois, sur les chemins sillonant les fougères jaunissantes.

Pour rejoindre nos plages habituelles, juste avant les grillages de la base de Cazaux. Nous n'avions pas prévu la baignade, pas de serviettes ni de maillots... C'est donc nus que nous avons laissé couler deux calmes heures, agenouillés dans l'eau fraîche, près des troncs morts, à contempler la luminosité automnale dans le ciel et sur les eaux du lac, changeant au gré de quelques passages nuageux.
Et les plages étant presque désertes, loin des regards, nous nous sommes autorisés quelques tendres et discrètes caresses, prolongement harmonieux de l'atmosphère douce et humide...

Un petit air de bonheur sur cette paisible après-midi, nous avons pris le chemin du retour, évitant l'autoroute, et ponctuant le trajet d'une halte à Lacanau de Mios, où j'aimerai bien habiter, dans une vieille grange sur son pré, en lisière de la forêt...

Comments

[LyRiAnN]

Toujours aussi écrivain, je vois, Olivier... Je reviendrais te lire à tête reposée, même si on est samedi matin et que j'ai bien dormi... Je file...