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Le Pays d'Olivier, l'Arbre et le Net
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18 septembre 2007

Départ

Le premier passager de Tite Twingo a été Prince A. Déjà plusieurs semaines. Premier et dernier voyage pour ce passager. C'était l'avant-veille de son départ pour la Seine-et-Marne, vers de nouveaux horizons, tout en se rapprochant de sa région natale. Je n'étais pas certain d'avoir envie de le revoir: quand un peu d'implication me paraissait possible, voilà qu'il fallait déjà y mettre un terme, sinon un frein. Alors, à quoi bon... Puis les bons souvenirs, l'envie de respect aussi, m'ont décidé.

Profiter des derniers instants...

Le soleil étant au rendez-vous pour cette fin août, nous avions décidé d'une dernière balade. Je lui ai fait découvrir le parc floral.
J'ai retenu mes leçons d'histoire des jardins et de leurs symboliques dans le jardin des villes jumelles, contre une leçon de mosaïque de sa part dans le jardin de Casablanca. Prince A rentrait du Maroc !
Nous nous sommes racontés nos vacances durant la déambulation autour du parc, variété aventureuse et tranquille presque indicible des kilomètres du France Sud 2007 pour moi, le doux exotisme pour lui, bien que son départ et l'absence de nouvelles de son ex l'ont empêché de s'y plonger vraiment. Il aura quand même goûté aux plaisirs sensuels à peine monnayés des garçons des remparts, éveillant désir, fantasme et même une pointe de jalousie en moi !

Puis la discussion s'est poursuivie de tout et de rien, de son futur proche, du mien... De tout, de rien... De réseau géographique, de liens et de rencontres... De tout, de rien... A mi-chemin de l'écoute et de la séduction. Et s'adresser, aussi, à l'Univers.
Nos pas nous ont conduit (en fait, j'ai conduit nos pas...) vers le fond est du parc, sur les pelouses au bord des fossés, abritées derrière de petites buttes. Là où personne ne va jamais, à l'écart des allées.

Nous avons poursuivi l'après-midi allongés sur l'herbe, torse-nus. Goûter le repos et le soleil.
Et soudain, un léger baiser sur mes lèvres. Je suis à peine surpris: j'en avais envie, et c'est Prince A qui le dit: "j'en avais envie".

Le temps s'étire encore un peu, puis nos corps se rapprochent. Ses mains caressent ma peau, sur mon dos, sur mon torse. Je cède enfin à l'envie de lui répondre, et ce sont nos lèvres qui se touchent, nos langues qui se mêlent. C'est très agréable, et dans l'instant je ne veux rien de plus.
J'ai perdu la notion du temps, l'un contre l'autre, enveloppés d'une tendre douceur. Sans désir de ma part, ravi de sentir le sien, juste un rien heureux de partager ce moment.

Puis il a bien fallu repartir. Un dernier contact des lèvres quand je l'ai laissé sur les quais. Au revoir, Prince A. Je me rappellerai ton nom.

Pour la suite, internet relie encore. Des aléas à suivre ou à provoquer. J'ai un peu étudié les cartes routières de la Seine-et-Marne, où j'ai passé mes trois premières années...

Et ici à Bordeaux, vais-je recommencer ?

Et depuis ce jour-là, un vieux tube d'Abba est revenu me hanter...

Move On

"They say a restless body can hide a peaceful soul.
A voyager, ad a settler, they both have a distant goal.
If I explore the heavens, or if I search inside.
Well, it really doesn't matter as long as I can tell myself
I've always tried."


Like a roller in the ocean, life is motion
Move on
Like a wind that's always blowing, life is flowing
Move on
Like the sunrise in the morning, life is dawning
Move on
How I treasure every minute
Being part of it, being in it
With the urge to move on


I've travelled every country, I've travelled in my mind
It seems we're on a journey, a trip through space and time
And somewhere lies the answer
To all the questions why
What really makes the difference
Between all dead and living things, the will to stay alive


Like a roller in the ocean, life is motion
Move on
Like a wind that's always blowing, life is flowing
Move on
Like the sunrise in the morning, life is dawning
Move on
How I treasure every minute
Being part of it, being in it
With the urge to move on


The morning breeze that ripples the surface of the sea
The crying of the seagulls that hover over me
I see it and I hear it
But how can I explain
The wonder of the moment
To be alive, to feel the sun that follows every rain

Like a roller in the ocean, life is motion
Move on
Like a wind that's always blowing, life is flowing
Move on
Like the sunrise in the morning, life is dawning
Move on
How I treasure every minute
Being part of it, being in it
With the urge to move on

PrinceAdansl_Herbe
AetO


Seb ne m'en a pas voulu. Juste un peu de tendresse échangée.
Mais lui a refusé le baiser d'un jeune chinois de 20 ans venu faire ses études en France, avec qui il a passé un samedi après-midi...

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