Derrière les Fenêtres

Pour les incultes (mais non, pour les non-experts en Culture d'Olivier), le titre de mon message est aussi celui d'une chanson de Mylène Farmer. Mais là, ce sont mes mots !

Des Rues de Ville - Olivier Keller (IEO)

À ma fenêtre, là, je regarde la rue...
Et dans la rue, ici, j’ai toujours mes carreaux...
Est-il déjà si tard ? Je suis bien à la rue...
Suis-je donc en retard ? Derrière mes rideaux...

Il y a tant de trottoirs et de lignes à vélo...
Que peut-on encore voir ? C’est tout droit le boulot...
Le reste est un crottoir et des petits vélos...
Que sait-on encore voir ? Alors que c’est si beau...

Dans les coeurs en musées où les biens se monnaient...
On trouve que c’est beau parce qu’on est des badauds...
Les vieilles pierres sont grises, le debout est passé...
Dans nos banlieues l’emprise... nous ne sommes un troupeau...

Jardins de pacotille, la jungle des chevaux...
Des files de ferraille et des ordures en pot...
Des néons qui gaspillent à gaver tous les sots...
De bordures en granit et de pavés trop chauds...

Qui se promène ici, dans ces jolis recoins...
À part un abruti... et quelques chats malins...
Quelques tranches de vie qui vont toujours leur train...
Et c’est comme ça la vie, depuis hier à demain...

Et dans le voisinage où rien ne m’est commun...
Je fais bien le passant, je fais bien le malin...
Comment peuvent-ils me voir puisque je ne suis plus...
Et comment bien les voir... Je ne me souviens plus...


Il y a tout qui défile...
Dans les rues de mes villes...
Si c’est partout pareil...
C’est par où, s’il vous plaît ?

Si c’est toujours pareil...
Ru qui coule à couvert...
Et si c’était peut-être...
Une marche aux fenêtres...
Autrechose à planter...
Une musique aux oreilles ...
De l’Amour à renaître !