Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Pays d'Olivier, l'Arbre et le Net
Archives
27 janvier 2006

Souvenirs à Cheval

C'est en passant par chez Chaque Homme, qui avoue n'être jamais monté à cheval, que ce souvenir m'est revenu. Et je suis tombé aussi juste après sur un autre "à cheval" chez Mathys !

C'était à la fin de mon BTS. Pour fêter ça, Sophie avait invité une dizaine de personnes de la promo dans l'ancien hôtel de ses parents près de Millau (Aveyron) (ils ont aujourd'hui un camping dans le Gard). Deux jours de fête, et cette superbe promenade à cheval sur le Causse Noir.

C'était la première fois pour moi, et à ce jour il n'y en a pas eu d'autre.
Un souvenir vraiment magique. Déjà pour le cadre sauvage. Mais aussi pour les sensations.

Après avoir enfourché la bête (pas de problème, je suis gymnaste !) et après nous avoir donné les notions rudimentaires des coups de rênes et de talon à donner pour communiquer avec le cheval, le guide nous précède sur les sentiers.
C'est d'abord la marche au pas. Tout le plaisir de se laisser bercer par les doux cahotements du cheval en contemplant la nature autour de moi.
Puis vient le trot. Là, l'animal commence à se rappeler à mon attention. Les soubresauts s'intensifient, et il faut trouver la fréquence harmonique, se détendre pour épouser le mouvement. Et le paysage se met à défiler à une allure parfaitement inédite, tant dans la vitesse du déplacement que dans la ligne d'horizon toujours en perpétuel mouvement vertical.
Enfin, le guide nous lance au galop. Et j'ose le dire: j'ai eu peur. Peur de tomber surtout, ou de perdre mes lunettes, glissant sur mon nez dans l'intensification du mouvement.
Mais quelle sensation ! L'oscillation s'amplifie encore, et l'on ressent vraiment de petits coups dans le bassin. Le paysage se déroule comme un autre monde, et sous moi, c'est le cheval qui est roi. J'ai nettement la conscience que c'est lui qui me mène, qu'à tout moment il peut décider d'être le maître.
Je ressens sa chaleur, sa puissance et son odeur. J'entends le martèlement des sabots sur le sol...

Oui, c'est lui qui me porte, c'est lui qui me fait vibrer. Je ne suis que sur son dos, une symbiose de sa force qu'il me donne, et c'est dans ses parfums que j'offre mon visage au vent qu'il crée de sa course. Et je me laisse glisser dans cette ivresse, ce tourbillon galopant de vie naturelle.

Oui, un magnifique souvenir...
D'autant qu'il est aussi associé à des lieux merveilleux, aussi visités dans la région: Les Gorges du Tarn, l'Aven Armand et le Chaos de Montpellier-Le-Vieux, pour ne citer qu'eux... (et en espérant qu'ils sauront se préserver de la surfréquentation, mais surtout des investisseurs et promoteurs que ne manquera pas d'attirer l'autoroute A75 et son fameux Viaduc de Millau)

Publicité
Commentaires
P
Et merci !<br /> <br /> Oliv'
L
indescriptible ... quand on aime ( à la folie) son propre cheval comme j'aime le mien - je dois en parler qq part dans mon blog- galoper seul, dans les bois , quand toute la forêt est cristallisée de gel, son souffle, sa chaleur ... j'ai toujours dit " je pourrais tromper mon homme mais jamais mon cheval "<br /> J'aime la manière dont tu en parles Oliv'<br /> Lamémé
P
... du BEAU, Mathys !<br /> <br /> Oui, je suis viendu voir le texte 008 ! J'espère que ton blog va réapparaître ?!<br /> <br /> Oliv'
M
Salut Oliv'<br /> belle description des sensations. Beau texte.<br /> Depuis ce matin mon blog n'apparaît plus. Dommage! Es-tu venu me voir?<br /> Mathys
P
Peut-être n'est-il pas trop tard ?! <br /> <br /> Le BEPC existe toujours, sous le nom de brevet des collèges !<br /> <br /> Oliv'
Publicité
Derniers commentaires
Publicité